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Faire Célébrer une Messe
Faire célébrer une messe à une intention
Offrir une messe pour des mariés, une naissance, un proche, un défunt…C’est peut-être pour vous une démarche familière…ou totalement inconnue! La messe ayant une valeur infinie est célébrée “pour tous”. Cependant, l’Eglise permet aux fidèles de s’associer plus étroitement à ce sacrifice en confiant au prêtre une intention particulière.
Si vous désirez offrir une messe, n’hésitez pas à venir à la paroisse faire votre demande pour fixer la date et préciser l’intention.
L’intention
Elle peut être donnée en quelques mots: pour des jeunes mariés, des nouveaux prêtres, pour un défunt, un malade, pour un parent, un ami, pour soi-même, pour la vie du monde, pour la vie de l’Eglise… en action de grâces pour des noces d’or ou d’argent, pour un jubilé sacerdotal, pour une guérison, une paix retrouvée…Vous pouvez indiquer simplement “pour une intention particulière”, si vous préférez la discrétion.
L’offrande
Le montant est proposé par le diocèse. Pour une messe, l’offrande s’élève actuellement à 18 euros. La messe n’a pas de prix. Mais dès les origines, les fidèles ont voulu participer à la Messe par des offrandes en nature ou en espèces. Elles étaient destinées à assurer les frais du culte, la subsistance des prêtres, la vie de l’Eglise. C’est l’origine de la pratique des “honoraires de messe”, qui date du VIIIème siècle et qui s’enracine dans l’Ancien Testament où le prêtre recevait une part des sacrifices faits à Dieu. Le prêtre doit toujours pouvoir “vivre de l’autel”. Le Code de Droit Canon légitime cette pratique (C. 945) et la réglemente (C. 946 et suivants). La vie matérielle de l’Eglise et de son clergé repose donc sur cette contribution volontaire des fidèles. Faut-il rappeler que, depuis 1905 en France, “la République ne salarie aucun culte” (sauf dans l’Alsace-Lorraine)
La date
Vous pouvez spécifier la date à laquelle vous souhaitez que la messe soit célébrée, afin d’être présent ou de vous y unir par la prière.
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Baptêmes
“Les parents sont tenus par l’obligation de faire baptiser leurs enfants dans les premières semaines; ils iront trouver leur curé au plus tôt après la naissance et même avant, afin de demander le sacrement pour leur enfant et d’y être préparés.” (Code de Droit Canonique, canon 867 §1)
Que faut-il apporter? Le livret de famille civil et le livret de famille catholique, si l’on en possède un.
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Mariages
Il est indispensable de s’inscrire plusieurs mois avant le mariage et de rencontrer le prêtre avant de faire des réservations afin de connaître les disponibilités de la paroisse.
D’autre part, le mariage engageant toute la vie, entraîne des droits et des devoirs conformément aux lois de l’Eglise. Il nécessite une préparation afin de savoir à quoi l’on s’engage.
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Onction des malades
L’Onction des malades
Qu’est ce que le sacrement de l’onction des malades ?
Le sacrement de l’Onction des malades a pour but de conférer une grâce spéciale au chrétien qui éprouve les difficultés inhérentes à l’état de maladie grave ou à la vieillesse. Il est signe de la tendresse de Dieu pour la personne qui souffre.
L’onction des malades a été institué par le Christ lui-même et attesté par Saint Jacques : « Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui dans l’Eglise exercent la fonction d’Anciens : ils prieront sur lui, après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur » (JC 5, 14-15)
Qui peut recevoir l’onction des malades ?
Tout chrétien dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, les malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, ceux qui vont subir une opération sérieuse et les personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup.
Si un malade qui a reçu l’onction recouvre la santé, il peut, en cas de nouvelle maladie grave, recevoir de nouveau ce sacrement. Au cours de la même maladie, ce sacrement peut être réitéré si la maladie s’aggrave.
S’il y a doute que le malade soit parvenu à l’usage de la raison, ou que sa maladie soit dangereuse, ou qu’il soit décédé, le sacrement sera administré. (Canon 1005)
Comment se déroule l’onction des malades ?
Le sacrement des malades est célébré par un prêtre. Ni les diacres ni les laïcs ne peuvent exercer ce ministère. L’essentiel de la célébration de ce sacrement consiste en deux éléments : l’imposition des mains, geste qui appelle la descente du Saint Esprit et les onctions faites avec « l’huile des malades ». Ces onctions sont accompagnées d’une prière.
Qu’apporte l’onction des malades ?
L’onction des malades apporte une force et un réconfort pour vivre. Dieu accorde parfois une guérison. Mais même si Dieu ne guérit pas tous les malades, il apporte à tous la paix et le courage de supporter les souffrances de la maladie ou de la vieillesse, avec une grâce de force, de pardon et de purification. Les effets du sacrement sont donc :
- L’union du malade à la souffrance de Jésus au moment de sa passion, pour son bien et pour celui de toute l’Eglise.
- Le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse.
- Le pardon des pêchés si le malade n’a pas pu se confesser.
- Le rétablissement de la santé, si cela convient à sa croissance spirituelle.
- La préparation à la mort, passage à la vie éternelle.