Villiers-le-Sec

Le plus connu des sires de Villiers fut Adam. Son château figurait parmi les plus accueillants de la région. Sa première fille, Pernelle, épousa en 1372 Charles de Montmorency et Léonore, la seconde, épousa Gilles de Poissy. Les nouveaux seigneurs se partagèrent les terres d’Adam de Villiers. Au XVe siècle, les terres de Villiers passèrent aux seigneurs de La Val puis au XVIe siècle à Nicolas Berthereau et à ses successeurs. Au XVIIe siècle, Germain du Val acquit cette terre qui fut portée par alliance à la famille de Gèvres. Cette seigneurie resta dans la maison de Gèvres jusqu’à la Révolution. Le château existait encore sous l’empire.

Villiers-le-Sec fut érigé en paroisse à la fin du XIIe siècle par l’évêque de Paris. L’église était placée sous l’invocation de saint Thomas de Cantorbéry, ce qui nous apprend qu’elle n’existait pas avant 1173, date de la canonisation de cet archevêque. L’église actuelle date du XVIe siècle. L’évêque de Mégare, coadjuteur d’Eustache de Belloy, évêque de Paris, en fit la dédicace le 23 avril 1659. La chapelle méridionale est dédiée à Notre Dame de Bon Secours.

On ne peut douter de l’antiquité de ce village situé à cinq lieues de Paris, puisqu’on le trouve énoncé dans les titres de l’abbaye de Saint-Denis rédigés sous Louis le Débonnaire et sous Charles le Chauve. Ce territoire est nommé Villaris et surnommé Villars-Secco, le Sec, à cause de l’aridité de ses terres.

Abbé Lourdelet